La bataille, heure par heure
Napoléon était sûr de l’emporter à Austerlitz. Seule l’ampleur de la victoire était incertaine. Le résultat fut comme le soleil d’Austerlitz : lumineux. Voici le récit haletant de cette glorieuse épopée.
Octobre 1805, sur la route de Vienne
Napoléon pousse vivement sur Vienne afin d’anéantir le corps isolé du général russe Koutousov avant l’arrivée de la seconde armée russe, et celle de l’archiduc Charles d’Autriche qui se retire en toute hâte d’Italie. En vain, les Russes de Koutousov et de Bagration viennent rallier les divisions autrichiennes de Kienmayer et de Meerfeld. Ils n’osent tenir à Braunau, qu’ils abandonnent et qui devient le centre des approvisionnements français. L’Inn 28 et 29 octobre, la Traun, l’Ens 4 et 5 novembre sont franchis sans combat. Les Russes ne résistent qu’une seule fois à Amstetten 5 novembre o๠ils sont culbutés par le 5e corps du maréchal Lannes et la cavalerie du maréchal Murat ; puis jugeant qu’ils en ont assez fait pour protéger Vienne, ils ne songent méme pas à défendre le point si important de Saint-Polten et vont passer le Danube à Krems, le 9 novembre.