L'épopée des chevaliers du ciel
L'Aéropostale a toujours fait ligne à part. Artiste et modèle d'une excellence aéronautique qui, longtemps, s'est nourrie de symboles et de grandiloquence. A ce point élevée au rang de référence prioritaire qu'elle semble avoir concentré, sur son seul nom, toutes les qualités et initiatives de l'aviation naissante. Qui, aujourd'hui, se préoccupe de la Franco-Roumaine, initiée par le rigoureux Maurice Noguès, ou de la Transafricaine, lancée par le téméraire Jean Dagnaux ? Au début des années 1920, en des temps et des circonstances similaires, l'une et l'autre avaient pourtant bien des arguments à faire valoir. Un quarteron d'entrepreneurs déterminés, une armada de machines increvables, quantité d'obstacles à franchir et une multitude de territoires à découvrir.