L'émancipation féminine au XVIIe siècle

La marquise de Sévigné, mère Angélique Arnauld, la Grande Mademoiselle... Trois figures emblématiques de leur temps.

Le Grand Siècle commence sous le signe du Vert Galant. Les gaillards qui arrivent à  la Cour à  la suite d'Henri IV ne brillent ni par leur raffinement ni par un respect excessif pour la gent féminine. Pour eux, la femme est un objet de jouissance, au méme titre que le vin et la bonne chère ; tout juste lui demandent-ils de savoir distinguer le lit de son mari de celui d'un autre... Aussi ces dames ne vont-elles pas tarder à  réagir, formant une coalition contre la grossièreté. Tâche d'autant plus ardue qu'elles sont elles-mémes souvent incultes, tant l'éducation des filles laisse à  désirer. On peut dire que leur ignorance atteint des profondeurs abyssales. Dans son Histoire des Françaises Perrin, 1998, Alain Decaux relève que la propre nièce de Richelieu, Claire de Maillé-Brézé, ne sait pas encore lire lorsqu'elle épouse le duc d'Enghien, futur Grand Condé.

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