L'école est punie

Périlleuse mission que d'enseigner l'Histoire.De plus en plus d'élèves réinterprètent les événements passés et présents en fonction de leur appartenance communautaire. Quelle parade pour les professeurs ?

Depuis quelques années des professeurs sont confrontés à des incidents plus ou moins graves qui tendent à remettre en question le contenu de leur enseignement au nom de la mémoire, de la religion ou de l'idéologie. Ces incidents ne touchent pas que les cours d'histoire, mais aussi ceux de SVT sciences de la vie et de la terre, de philosophie, de français, de langues, parfois d'arts plastiques. Combien d'incidents ? Une enquête de l'Association des professeurs d'histoire et de géographie a tenté d'en mesurer l'ampleur : elle a porté, en 2003, sur plus de 700 établissements environ 1 100 classes de 3e et plus de 2 200 classes de terminale. Le nombre d'établissements touchés avoisine 16 % et concerne surtout les zones sensibles des banlieues ou des grandes villes ; les incidents sont certes limités mais préoccupantspar leur atteinte aux valeurs laïques et républicaines véhiculées par l'école.

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