L'âme sans juste milieu

Hormis de rares allusions à la "purification parle feu", émise notamment par le prophète Zacharie au VIe siècle avant notre ère, la pensée juive se révèle en définitive bien peu explicite, voire rebelle quant à l'existence d'un purgatoire.

La rédaction de l'Ancien Testament s'échelonne sur mille ans, et ce n'est qu'au IIe siècle av. J.-C. qu'apparaissent dans les textes sacrés l'idée de résurrection des morts et la doctrine d'un jugement qui, au-delà de la tombe, statue sur le sort des bons et des méchants.

Pour Moïse et les prophètes, à l'exception du dernier d'entre eux, Daniel, les morts descendent au « Sheol » : tombe, fosse, séjour des morts ou royaume des ombres selon les traductions. Le Sheol est le monde souterrain, la dernière demeure pour tous les mortels sans distinction et pour l'éternité.

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