Josephine ose tout

Sa nudité, à peine masquée, fait courir le Tout-Paris. Par son dynamisme échevelé, sa drôlerie, la star du music-hall casse tous les codes artistiques en vogue.

Seize bananes factices cousues sur une bande de tulle brun foncé ne devraient pas suffire à changer le monde. Pourtant, le 2 octobre 1925 au théâtre des Champs-Élysées, le pagne de Joséphine Baker bouleverse son époque. S'il n'y avait que les bananes... Tout ahurit, tout choque, tout séduit chez cette jeune femme qui roule des hanches et des fesses, les jambes fléchies et le dos cambré à l'extrême. Elle danse pieds nus sur un rythme frénétique dont seuls quelques spécialistes savent qu'il s'appelle le charleston, elle porte des cheveux courts et ondulés plaqués par la brillantine, elle sourit avec une innocence radieuse qui débarbouille sa danse de toute intention salace... Et, pour reprendre une expression d'un succès de Mistinguett, elle ne porte ni « cache-truc ni soutien-machins ».

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