JEANNE D'ARC, résistante hors pair

Chef de guerre et faiseuse de roi. Le moindre des mérites de la Pucelle n'est pas d'avoir repris Orléans. C'est d'avoir espéré qu'en poussant un dauphin indécis à devenir un véritable souverain, elle pourrait canaliser les énergies pour chasser l'occupant anglais.

Tout bien pesé, ce qui frappe le plus dans sa personnalité, c'est sa force de conviction. À Vaucouleurs, en janvier 1429, elle convainc le capitaine de la place, Robert de Baudricourt, de lui fournir une escorte et une lettre de recommandation au roi. À Chinon, où elle arrive le 23 février, elle impressionne suffisamment Charles VII pour que celui-ci la confie à une commission de théologiens, qui l'examine à Poitiers dans le courant du mois de mars. Devant ces savants universitaires, pas forcément bien disposés à son égard, la jeune paysanne illettrée se montre sûre d'elle et de sa mission, tout en sachant manier l'ironie, y compris au détriment de ses interlocuteurs. Le verdict de la commission est favorable : le souverain peut se fier à Jeanne d'Arc.

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