Jean Delmas : "Nous étions pris entre le FLN et l'OAS"

En mai 1961, j'étais affecté à l'état-major interarmées EMI du nouveau commandant en chef, le général Ailleret. Cette mutation était une des conséquences du putsch. Ailleret avait évincé les officiers qui avaient collaboré avec Challe. C'est ainsi que je me suis retrouvé à Alger. Venant du bled où je commandais une unité du génie, je n'imaginais pas le climat insurrectionnel qui régnait dans la ville. Certes, lors du putsch, de violentes discussions avaient opposé les officiers tentés par la rébellion et ceux restés fidèles au gouvernement. Mais elles n'avaient pas dégénéré.

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