JAURÈS, au nom de l'humanité

Guerre à la guerre... S'il n'est pas l'inventeur de cette formule, il l'a largement faite sienne. Mais son internationalisme ne doit pas occulter son attachement à l'idée « ennoblie » de patrie.

Po-pu-laire ! De nombreux établissements scolaires mais aussi des voies publiques et des commerces portent son nom. En France, plus de 2 000 communes l'honorent, ce qui le place derrière de Gaulle et Pasteur, certes, tout juste après Hugo et Leclerc, mais devant Jeanne d'Arc, Jean Moulin, Joffre, Foch, Gambetta ou Clemenceau ! Des biographies sont publiées en Chine comme en Corée, il est étudié au Japon, en Argentine... À Buenos Aires, Vienne, Bruxelles, Tel Aviv et Tunis, des avenues portent son nom. Sa silhouette demeure largement connue. Beaucoup de nos compatriotes sont encore capables d'identifier l'orateur au chapeau melon, barbe en avant et main levée, haranguant la foule. Cette popularité est d'abord liée au souvenir de sa lutte contre la guerre. Jaurès est celui qui se bat contre le nationalisme, contre les trois ans de service militaire, celui qui veut un rapprochement avec l'Allemagne et appelle les peuples à faire barrage contre le danger d'un conflit.

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