Jéricho sans remparts ni trompettes

Tout comme les célèbres murailles abattues au son des cors, les théories des exégètes se sont écroulées. Il faut se rendre à  l'évidence : Jéricho n'était pas une place forte.

La fournaise. Une nature accablée, désolée, brà»lée. Une lumière aveuglante. C'est l'image qui s'impose au voyageur découvrant la région la plus basse de la planète : la mer Morte. Seule promesse de fraîcheur, au loin : l'oasis de Jéricho, l'entrée en Terre promise, " où coulent le lait et le miel ". Il y a là  toute la flore méditerranéenne : peupliers, pins, sycomores, eucalyptus, abricotiers, péchers, amandiers, palmiers, figuiers, orangers, citronniers... Le paradis ! Depuis toujours, Jéricho a la réputation d'un endroit où les fruits sont plus gros, plus sucrés qu'ailleurs. Ses dattes sont si appréciées du monde romain que Marc Antoine fait, en 34 avant notre ère, cadeau de Jéricho à  sa bien-aimée Cléopâtre, reine d'Egypte.

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