In vino veritas ? Avec modération
L'affaire fait grand bruit : la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la viticulture préconise l'éducation, et ce dès l'école primaire, des « effets bénéfiques du vin dans le cadre d'une consommation appropriée ». Une volonté d'apprentissage évidemment conditionnée par une réalité économique : les Français boivent de moins en moins de vin, en 2005, 55 litres par an et par habitant en moyenne, contre 100 litres il y a vingt ans.
Le « French Paradox » est entré dans les moeurs en 1990 sous la plume d'un journaliste américain : il fait référence à plusieurs études scientifiques qui montrent les effets protecteurs du vin contre les maladies cardiovasculaires.