
Nicolas Lebel
Portrait d'une inconnue célèbre dont la postérité a retenu le nom... sans vraiment savoir de qui il s'agissait ! Ce mois-ci :
Le fusil Lebel, parfois surnommé « la canne à pêche » en raison de sa longueur 1,30 m, 1,82 m avec sa baïonnette, est le fusil de l'armée française qui a battu tous les records de longévité. Le colonel Lebel en est le père, mais il n'était pas tout seul. Né en 1838 au sein d'une famille aisée, Nicolas Lebel est reçu à Saint-Cyr en 1855. Il en sort sous-lieutenant et suit la formation de l'Ecole normale de tir, spécialité qui l'attire déjà. Il est capitaine quand survient la guerre de 1870. Il prend part aux premières grandes batailles, est fait prisonnier, s'évade et reprend le combat. Il n'en reste pas moins capitaine et s'en va combattre les insurrections « indigènes » en Algérie. De retour en métropole, il se marie avec Marie-Marthe Henriette Cadiou, dont il aura deux enfants. Affecté en 1883 à l'Ecole normale de tir, où il obtient le grade de commandant, il se consacre à sa passion pour le tir.