Il fait endosser ses crimes par d'autres
Après trente-cinq années d'éliminations impitoyables et de falsifications systématiques, il n'aurait pas dà» subsister la moindre trace du trouble passé de Iossif Vissarionovitch Djougachvili-Staline. Et pourtant, bien après sa mort, les documents continueront à ressortir ; c'est ainsi qu'en 1964, d'après l'historien Roman Brackman, on retrouvera dans les archives de l'Okhrana d'Irkoutsk un télégramme daté de septembre 1903 en provenance de l'Okhrana de Koutaïssi, et libellé en ces termes : " I. V. Djougachvili a l'intention de s'enfuir. Ne l'en empéchez pas. Prétez assistance ". En novembre 1966, l'hebdomadaire Newsweek fera état d'une découverte de l'ancien diplomate et soviétologue américain George Kennan, selon laquelle " le passeport utilisé par Staline pour assister au congrès de Stockholm en 1906 avait été fourni par la police secrète ". Et puis, en 1990, l'historienne Z.