Il assure l'indépendance économique
Une équation simple : exporter, c'est enrichir le pays. Pour ce faire, il faut des bateaux, des infrastructures portuaires, des armateurs, des compagnies. Pour la seule année 1669, 276 navires sont en chantier !
Colbert suit un objectif économique hérité des idées de Richelieu. Conscient du retard de la France sur les nations maritimes en Europe, ce bourreau de travail souhaite que le royaume s'inscrive en concurrent économique direct de Londres et d'Amsterdam, « entrepôt et banquier du monde », afin qu'il y gagne son indépendance. Colbert veut une flotte commerciale, un réseau autonome de comptoirs lointains, une marine de guerre permanente pour protéger cet ensemble nécessaire à la grandeur sur mer du Roi-Soleil.
Imiter les méthodes étrangères - et les adapter