Honnie soit femme qui pense

FEMME ET POUVOIR : VOILÀ DEUX « DANGEREUX » TERMES QUI, CONJUGUÉS, font depuis des temps immémoriaux enrager, vitupérer ou trembler misogynes et phallocrates de tout poil. Selon ces esprits bien peu éclairés, une fille d'Ève, par essence, est forcément dévorée par l'ambition et mue par des pulsions incontrôlables inhérentes à son sexe qui ne peuvent mener le monde qu'à sa perte... Malheur au royaume dont le roi... est une reine ! Et pourtant... Dans l'Europe de la Renaissance, le pouvoir politique est traditionnellement aux mains des hommes, mais, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que nombreuses sont celles qui ont réussi à s'en arroger une part, plus ou moins grande, et parfois même la totalité. Ainsi, une trentaine de femmes, des dynasties Valois, Stuart, Tudor, Habsbourg, et de pays différents (France, Angleterre, Autriche, Espagne, Italie), gouvernent à des titres divers, malgré l'hostilité ambiante.

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