HOLOCAUSTE, HISTORIENS ET GRAND DÉNI
Une spécialiste reconnue se voit contrainte par un négationniste de prouver la réalité de la Shoah devant un tribunal. Un film fort et dérangeant.
Ce film est sans doute l'un des premiers à aborder aussi frontalement la question du négationnisme. Il s'appuie sur un casting remarquable : Mick Jackson s'est rendu célèbre avec Bodyguard, l'un des grands succès du box-office des années 1990 ; Rachel Weisz incarna l'héroïne du film Stalingrad, et Timothy Spall fut le Churchill du Discours d'un roi et le Peter Petegrow de la saga Harry Potter. Le budget, important (dix millions de dollars), a permis d'offrir de somptueux décors au film : la cour royale de Londres, le camp d'Auschwitz et une reconstitution de celui-ci. C'est donc un film ambitieux, généreux. Et surtout, extrêmement réussi. À l'origine se trouve l'ouvrage de Deborah Lipstadt Denial : Holocaust History on Trial, dans lequel elle raconte le procès qui, en 2000, l'opposa à David Irving, auteur de nombreux ouvrages négationnistes.
« Fait alternatif »