Histoire du Consulat et de l'Empire, d'Adolphe Thiers
À l'occasion de la publication des Secrets de Napoléon (La Librairie Vuibert, 272 p., 19,90 E), Pierre Branda, responsable du patrimoine à la Fondation Napoléon, replonge en enfance, au temps de ses premières lectures.
Pierre Branda a attrapé la napoléomanie quand il était tout petit. Le jeune Niçois a 6 ans le jour où, hospitalisé, il reçoit un « Napoléon raconté à tous les enfants » (Nathan, 1972) en guise de cadeau de consolation. Un univers de batailles sanglantes, de campagnes militaires improbables et d'éclatants faits d'armes prend vie devant ses yeux ébahis... Des frissons d'excitation galopent, comme une folle charge de cavalerie, dans tout son corps fourbu. D'un coup, il se sent mieux. Bien mieux. Changé, aussi. La fièvre a laissé la place à une autre sorte de bouillonnement, autrement plus tenace : la passion pour la geste napoléonienne. Dès lors, le jeune homme ne cesse de se documenter, de réclamer à ses parents des ouvrages sur le sujet. Et l'adolescence n'arrange pas sa boulimie. Loin de là. Au cours d'un séjour à Paris, il découvre « Histoire du Consulat et de l'Empire », d'Adolphe Thiers, dans une librairie du 19e arrondissement.