Hindenburg, le président manipulé

Aristocrate prussien, rigide et autoritaire, Paul von Hindenburg, devenu président malgré lui d'une République qu'il déteste, est avant tout un nostalgique de l'ordre impérial qui s'est effondré en 1918. Tout, ou presque, oppose le vieux maréchal et le petit caporal. Le patricien Hindenburg voit le plébéien Hitler comme un parvenu, un aventurier sans le sou qui s'est fait un nom grâce au « stupide » suffrage universel. S'il l'appelle avec force condescendance le « caporal autrichien », le chef du parti nazi quant à lui, moins respectueux, désigne le prestigieux maréchal comme un « vieux fou » ou une « vieille ruine ». Alors pourquoi Hindenburg, qui n'a guère d'estime pour Hitler, a-t-il décidé de nommer l'agitateur nazi à la tête de la chancellerie ? Pourquoi ne lui a-t-il pas barré la route ?

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter