Henri Mouhot, le grand témoin d'Angkor

MARIÉ, PHOTOGRAPHE DE RENOM, IL QUITTE CETTE VIE RANGÉE, DIRECTION LE SIAM ET LA COCHINCHINE. CONTRÉES LOINTAINES ET INCONNUES DONT IL RÉVÉLERA, PAR SES CROQUIS ET SES RÉCITS, LES RICHESSES INSOUPÇONNÉES.

Enfant, le jeune Henri préfère, aux bancs de l'école, les virées dans les bois avec son frère. Il quitte le collège en 1844 avec un simple certificat d'études collégiales. À 18 ans, le besoin impérieux de quitter sa ville de Montbéliard se fait sentir. Il rêve de Russie. Établi à Saint-Pétersbourg, il enseigne le français à l'académie militaire, tout en côtoyant l'aristocratie de la cité des tsars. À ses moments perdus, il sillonne le pays, de la Crimée à la Pologne. Il se passionne également pour un nouveau procédé, la photographie.

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