Hériter : un casse-téte depuis l'Antiquité

Vent de réforme en matière de droit de la famille : après la loi de 2001 reconnaissant au conjoint survivant la qualité d'héritier, la réduction des droits de donation vient d'étre inscrite dans la loi de finances 2004. Dire qu'à  Rome, sous Caton l'Ancien, la femme était interdite de succession...

Dans l'Egypte ancienne, la femme est juridiquement l'égale de l'homme au sein de la famille qu'ils ont constituée par leur union. Elle peut hériter de son époux, au méme titre que ses enfants. Elle reçoit son héritage sans aucune tutelle d'un tiers. A la méme époque, en Mésopotamie, les droits successoraux de la femme sont très limités. A Athènes, le conjoint survivant, mari ou femme, n'a aucun droit de succession non plus. Le testament est inconnu dans les premières législations grecques : le citoyen tient sa fortune de sa lignée et doit la conserver et la transmettre telle quelle à  sa descendance ou, à  défaut, à  ses collatéraux.

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