Gaston Fébus. Le prince et le diable
Chez les Sarrasins, les Juifs, les chrétiens d'Espagne, de France, d'Angleterre, d'Allemagne et de Lombardie, en deçà et au-delà des mers, mon nom est connu. " C'est ainsi que se présente Gaston III, comte de Foix et vicomte de Béarn 1331-1391. En toute modestie, il se donne lui-méme un surnom divin : Fébus ou Phébus, une des épithètes d'Apollon, dieu de la Lumière... Prince guerrier, Gaston évite cependant de s'engager trop avant dans le conflit franco-anglais, ce qui lui permet de mieux assurer son indépendance, mais c'est surtout grâce à son faste et sa culture qu'il va rester célèbre. Si, dans l'intimité, il parle le béarnais, il maîtrise les langues littéraires de son temps : l'occitan des troubadours, le latin et le français, qui lui sert à écrire Le Livre de la chasse, un best-seller de la fin du Moyen Age.