Funérailles en grande pompe en Egypte

Après sa mort, tout Egyptien peut prétendre renaître à une autre vie. Encore faut-il pour cela qu'un cérémonial long et fastueux soit respecté.

Thèbes, vers le XIVe siècle avant notre ère : un personnage influent agonise. Soudain, un long cri lancé par son épouse perce le silence de la nuit et alerte les voisins. L'homme est mort. Le deuil commence. Il va durer soixante-dix jours. Pour témoigner de leur douleur, les hommes cessent de se raser ; certains se couvrent même la tête de poussière, imités par les femmes qui, lorsqu'elles sont dans la rue, se frappent le visage. Les proches du défunt jeûnent, leur nourriture est limitée au strict nécessaire. Il arrive que certains fassent du zèle, et pratiquent un jeûne total.

Dès la mort venue, on se dépêche de prévenir les prêtres funéraires, qui prennent en charge le futur « glorifié ». Placé sous une tente, dans le quartier des embaumeurs, il va y être lavé, purifié, à grand renfort d'eau, oint d'onguents et habillé de vêtements propres. Il peut maintenant être remis entre les mains habiles des embaumeurs, qui vont le momifier.

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