Frederick Douglass, l'esclave devenu diplomate

Il a traversé le XIXe siècle américain et milité pour la libération des Noirs. De cette figure influente, Lincoln dira en 1865 : « Voici mon ami Douglass ! »

« Nous ne sommes pas un fardeau pour l'Amérique [...]. Nous sommes l'Amérique. » C'est par ces mots que Barack Obama inaugura, le 24 septembre 2016, le musée national de l'Histoire et de la Culture afro-américaines, érigé au coeur de Washington, entre le Capitole et le Mémorial de Lincoln. Ces mots auraient pu être ceux de Frederick Douglass, qui affirmait, cent soixante-trois ans avant le premier président noir des États-Unis : « De par notre naissance, nous sommes des citoyens américains ; [...] par les faits de l'Histoire, et de l'aveu même des hommes d'État américains, nous sommes des citoyens américains. » Ces mots, Douglass ne cessera de les répéter à l'attention de ses « frères de couleur » et de toute la nation américaine, inlassablement, discours après discours, tout au long du XIXe siècle.

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