François Ier, mécène royal
Grand admirateur de l'Italie, protecteur des artistes, il saisit tout l'intérêt de l'imprimerie pour la diffusion de la culture, et crée la bibliothèque royale. Quant à sa politique de grands travaux, elle fera des émules...
En Italie où la victoire de Marignan a conduit François Ier, le roi - qui parle couramment l'italien et l'espagnol - acquiert le goût pour les beaux-arts et la culture antique. Il est impressionné par la richesse de l'architecture des édifices, par l'élégance de leurs formes. D'où, lorsqu'il revient en France, la construction ou la transformation des châteaux qui font toujours l'orgueil du pays : Chambord, Fontainebleau, Saint-Germain, Blois, Villers-Cotterêts, entre autres. N'ayant pu conquérir l'Italie par les armes, François Ier recrée une Italie française en attirant auprès de lui peintres, sculpteurs et architectes, mais aussi en ramenant un grand nombre de leurs oeuvres, parachevant ainsi l'éclat de la Renaissance.