FÉMINISTE DES LUMIÈRES
Olympe, déesse de la liberté
Cette fiction - criante d'actualité - évoque les derniers jours d'Olympe de Gouges, arrêtée le 20 juillet 1793, condamnée le 2 novembre et guillotinée le lendemain. Persuadée que la justice prouverait son innocence, celle qui a milité contre l'esclavage et écrit son premier texte politique en 1788 - suivi d'autres, dont La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791), en écho à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen - refuse de fuir. Pas étonnant que les mouvements féministes des années 1970 l'aient récupérée. À la croisée d'hier et d'aujourd'hui, dans un espace dépouillé où lumière et acoustique créent l'oppression de l'enfermement, émerge l'universalité de la révolution. Une femme antisexiste, antiraciste, nous tend un miroir et montre que la prison sociale et idéologique est aussi forte que tout espace clos de murs.