Et Lyon devint française...

En partenariat avec le Centre historique des archives nationales, Historia propose chaque mois un document jamais publié dans la presse grand public commenté par son conservateur.

Cet évêché possède la juridiction la plus étendue, tant en deçà des limites de l'Empire que de celles du royaume de France, parce que son territoire est partagé entre les deux pays. Je ne crois pas qu'on trouverait facilement une autre Eglise qui bénéficie d'une aussi grande liberté de tous les côtés. » Voilà ce qu'écrivait, vers 1190, Jean Bellesmains, archevêque de Lyon, à un de ses correspondants. La cité se trouvait alors à la frontière du royaume de France et du Saint Empire, que séparaient la Saône puis le Rhône - situation propice en réalité à l'indépendance pour son archevêque, responsable spirituel mais aussi temporel de la ville et de son arrière-pays. D'autant que le roi de France, au XIIe siècle encore, était suffisamment occupé à agrandir son domaine royal autour de Paris pour ne guère s'occuper d'une vallée du Rhône encore bien éloignée, cependant que l'Empereur s'épuisait à essayer de tenir entre ses mains tant l'Allemagne que l'Italie.

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