En retard d'une Révolution

Contrairement à la théorie du com plot maçonnique dénoncé en 1797par l'abbé Barruel, les maçons font plutôt profil bas en 1789. La légende révolutionnaire naîtra un demi-siècle plus tard, à l'avènement de la IIe République. Grâce à un "profane", Alphonse de Lamartine.

A la veille de la Révolution, le Grand Orient de France, sous la direction nominale du duc de Chartres futur duc d'Orléans puis Philippe Egalité, mais de fait sous celle du duc de Montmorency-Luxembourg, fédère quelque cinq cents loges et probablement une trentaine de milliers de maçons. Tout ce qui compte dans la vie sociale à Versailles, à Paris, en province est ou a été maçon. Sous l'égide du Grand Maître travaillent des loges militaires, des loges d'adoption - réservées aux dames de très haute noblesse, comme la duchesse de Bourbon -, des loges navales, des loges coloniales. Grâce à une administration relativement solide, le Grand Orient de France - créé en 1773, à la suite de la crise parisienne qui agite la Grande Loge de France - réussit à maintenir un semblant d'autorité sur ce monde maçonnique.

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