En Afrique, le timide retour vers la terre ancestrale
Conséquence peu connue de l'abolition de 1848, la fondation de Libreville au Gabon, en 1849, marque la volonté, de la part de la France, de permettre à d'anciens esclaves de retrouver leurs racines.
Parmi les conséquences indirectes et peu connues de l'abolition de la traite négrière et de l'esclavage, figure la fondation, en Afrique, de plusieurs centres peuplés d'anciens esclaves. Ces initiatives sont motivées par le retour vers la terre ancestrale et par le souci, pour les grandes puissances, d'établir des liens économiques privilégiés avec les territoires concernés.