Edward S. Curtis et l'Indien d'Amérique du Nord
Du travail d'Edward S Curtis doit-on retenir les recherches ethnologiques ou l'oeuvre de l'artiste ? Au début du XXe siècle, Curtis est le photographe les plus réputé de Seattle. Mais un événement va changer sa vie : il est invité à l'une des dernières cérémonies de la danse du Soleil. Lui, qui connaissait déjà la notoriété pour quelques portraits d'Indiens, décide d'y consacrer le reste de sa vie. En trente années, il prend près de 50 000 photos, enregistre 10 000 cylindres de cire de musiques et de langues indiennes, tourne des films. De cette collecte gigantesque, il tire The North American Indian, un ensemble de vingt volumes et vingt portofolio, regroupant 2 200 photographies, des transcriptions musicales et linguistiques. A l'occasion de l'exposition qui se tient jusqu'au 31 décembre à l'hôtel de Sully, à Paris, les Editions Malval publient plus de 200 des plus beaux tirages de Curtis.