Douze tribus en quête d'une terre

Hébreux ou Araméens, ainsi nomme-t-on au IIe millénaire avant notre ère ces populations qui ont longtemps erré avant d'accéder aux contrées où elles se sont installées. Ce qui les définit ? Leur nomadisme en tant que condition de vie, sans aucune allusion d'ordre ethnique.

Mon père était un Araméen errant. » C'est par ces paroles que l'Israélite fait commencer sa confession de foi, selon le Deutéronome, le cinquième livre de la Bible. Dans le même temps, il remet au prêtre les prémices - les premiers fruits récoltés de la saison -, afin que celui-ci les dépose en offrande devant l'autel. Un Araméen signifie, dans le langage de l'époque, un homme originaire du pays d'Aram, formé par ces régions qui sont pour nous aujourd'hui le sud de la Turquie, le nord-est de la Syrie et l'Irak, qu'on a également appelées la Mésopotamie, le pays des deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate.

Certainement sommes-nous étonnés que les Juifs puissent de cette manière se réclamer d'un ancêtre venu de pays qui, de nos jours, ne sont guère favorables à l'Etat d'Israël. Et si précisément l'Histoire nous apprenait à revoir nos a priori et à remettre les choses en place ?

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