Dole, l'éternelle frondeuse
Après avoir appartenu successivement à la Bourgogne et à l'Empire, la capitale de la Franche-Comté est conquise par Louis XIV et sa possession reconnue par les traités de Nimègue en 1678-1679.
A la suite des partages carolingiens et des regroupements politiques du XIe siècle, la Franche-Comté, région francophone, fait partie des terres d'empire. Elle porte le nom de comté palatin de Bourgogne. Malgré un séjour de la cour de l'empereur Frédéric Barberousse à Dole, le comte perd son pouvoir au profit des grands féodaux, dont les Châlon. Ce comte est en effet lointain. Au cours du XIVe siècle, la Franche-Comté le nom apparaît en 1366 passe à la maison royale de France, aux ducs capétiens de Bourgogne, puis à la maison de Flandre. Son héritière, Marguerite, épouse en 1369 Philippe le Hardi, premier duc Valois de Bourgogne, qui devient comte de Bourgogne à la mort de son beau-père en 1384. C'est surtout son petit-fils Philippe le Bon qui va mater la noblesse frondeuse du comté et développer le Parlement qui siège à Dole, capitale du comté, et fonde l'université, aussi à Dole.