DES VACHES À VISAGE HUMAIN

Au moment où je commence ce papier, le Salon de l'agriculture ouvre ses portes. Dans les journaux, on voit des vaches partout. On les fait même parler. Ce sont elles qui désormais sont chargées de faire la promotion des huiles végétales. On les fait parler et on répugne de plus en plus à les manger. Ce n'est qu'un début ! On aura beau inventer tous les systèmes d'abattage possibles, les plus « humains », les plus propres et les plus hygiéniques, cela n'y changera rien. On finira par ne plus les tuer. Nos nouvelles formes de sanctification ont leurs métastases : le corps et la nature, la nature et le corps, avec toutefois ce paradoxe étonnant, c'est que si nous pouvons désormais (presque) tout faire avec notre corps, nous sommes de plus en plus invités à nous mêler le moins possible de la nature, de ses cycles et même de ses caprices.

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