Des statues venues du froid

Fouillé depuis le XIXe siècle, ce site est loin d'avoir livré tous ses secrets. Seule certitude : ses représentations de guerriers s'apparentent davantage à la culture les Celtes du nord qu'à celle du monde méditerranéen.

C'est à la découverte fortuite en 1824 et 1860 de deux statues de guerriers, et de leur achat par le Musée d'archéologie de Marseille, que l'on doit les premières campagnes de fouilles sur le site de Roquepertuse à Velaux, dirigées de 1919 à 1927 par Henri de Gérin-Ricard, conservateur adjoint du musée-château Borély. Plus de 200 fragments lapidaires furent exhumés et patiemment recollés pour aboutir, en 1926, à une spectaculaire restitution muséographique : un portique formé de trois piliers, creusés pour accueillir des crânes humains, supportant un linteau de 0,70 m de large, représentant la statue d'un oiseau - une outarde - et un second linteau orné de quatre avant-trains de chevaux. Le portique - pour le moins effrayant -, ainsi restitué encadre deux statues de guerriers et un « Hermès » bicéphale, l'ensemble, daté du IIIe siècle av. J.-C., constituant une preuve irréfutable et supplémentaire de la barbarie et de la cruauté gauloises...

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