Des sanctuaires tout neufs pour les pharaons
L'Egypte antique s'appréte à déployer de nouvelles splendeurs. Fermé au public depuis plus de quarante ans, le temple de la reine Hatchepsout, à proximité de Louxor, va ainsi rouvrir ses portes. Il avait commencé d'étre restauré en 1960 par une équipe archéologique égypto-polonaise : un travail de titan quand on sait que le successeur d'Hatchepsout, régente de 1503 à 1480 av. J.-C., le pharaon Touthmôsis, furieux d'avoir dà» patienter vingt et un ans avant de prendre le pouvoir, avait ordonné d'effacer toutes les peintures représentant la reine. Or celle-ci avait fait multiplier les fresques à son effigie, à tous les âges de la vie.