Des peintres engagés
D'abord, l'opposition à l'académisme et à Napoléon III. Ensuite, l'équidistance entre la Commune et Versailles, l'hostilité à l'ordre moral et au patriotisme, car on peint la France du moment et non un passé mythique. Enfin, sous la République, l'individualisme les galeries remplacent le Salon annuel, et des choix, de l'anarchisme de Pissaro au traditionnalisme religieux de Cézanne. Et la concurrence de plus jeunes, de Signac à Gauguin, d'où un rejet de la modernité ; des brouilles définitives avec l'affaire Dreyfus... Cette parabole collective ressuscite une époque, et enrichit notre regard sur des oeuvres devenues immortelles. E. V.