Des citoyennes sous les drapeaux

Souvent misogynes, les autorités républicaines n'apprécient pas l'intrusion des femmes sur la scène politique, encore moins dans ce domaine réservé que représente l'armée. Pourtant, des volontaires parviennent à s'engager. Incognito.

D es femmes, il s'en trouve pour suivre les armées de la république sur tous les terrains d'opérations : épouses légitimes ou maîtresses d'officiers qui ne se résignent pas à se séparer de leur mari ou de leur compagnon, de plus en plus nombreuses tandis que la discipline se relâche dans les rangs, prostituées, cantinières, elles ne redoutent pas le danger. Parfois, elles en meurent, telle cette « superbe femme », maîtresse d'un officier mayençais en Vendée, qui, sa voiture encerclée par les Blancs, sort un pistolet et se suicide, ou cette douzaine de malheureuses brûlées vives dans l'incendie qui consume le camp de Frérigné, en septembre 1795, pendant une attaque de Charette. Héroïques souvent, elles ne sont cependant pas des combattantes.

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