Derniers jours de l'ancien monde

Un été magnifique que celui de 1914, plus « estival » et « inoubliable » qu'aucun autre, se souvient Stefan Zweig dans Le Monde d'hier. L'empereur Guillaume II navigue sur son yacht, les élégantes de la Belle Époque se pavanent sur la Riviera, les Parisiens se pressent au procès de Mme Caillaux. Rares sont ceux qui voient dans l'assassinat à Sarajevo de l'archiduc François-Ferdinand, le 28 juin, plus qu'un simple fait divers diplomatique. L'exposition de la BNF s'attache à l'évocation de cette période très courte (28 juin-4 août) au cours de laquelle l'engrenage se met en place. Un engrenage que reflète la scénographie : une grande cimaise courbe sur laquelle s'articulent sept espaces thématiques de plus en plus sombres, des dernières illuminations de la Belle Époque à la découverte stupéfaite d'un conflit inédit par son épouvantable pouvoir de destruction matérielle et humaine.

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