Deibler, le bourreau qui avait des scrupules

Qui l'eà»t cru ? Les carnets secrets du plus célèbre des exécuteurs français, que publient les éditions de l'Archipel, montrent ses troubles de conscience et sa recherche de la rédemption.

En ce vendredi 13 janvier 1899, tandis qu'il vient officiellement de succéder à  son père Louis, Anatole Deibler, 30 ans, a déjà  décapité 96 condamnés en tant qu'assistant de la guillotine. Arrière-petit-fils d'exécuteurs, il prend donc la succession d'une dynastie qui le conduit, un peu malgré lui, à  déclencher le couperet fatal. On l'informe alors qu'il doit partir pour Troyes et que le ministère se réjouit de le voir au poste qui lui revient de droit. La rumeur prétend qu'il a déjà  la main sà»re et la promptitude du geste dignes d'un exécuteur en chef des hautes oeuvres.

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