DAVID McCULLOUGH, un Américain amoureux de la Ville Lumière
Traduit pour la première fois en français, David McCullough explore l'influence de l'héritage culturel de notre pays dans l'histoire américaine du XIXe siècle. Historia a rencontré cet éternel amoureux de Paris, couronné deux fois par le prix Pulitzer.
Historia : Pourquoi des centaines d'Américains sont-ils venus à Paris au XIXe siècle ?
David McCullough : Poussés par l'ambition de donner un élan à leur carrière, séduits par les récits parus dans les journaux, encouragés par leurs amis qui rentraient d'un séjour dans la capitale française, ils ont embarqué. La première vague est arrivée vers 1830 en provenance de Boston, New York, Philadelphie, de Louisiane, de Caroline du Nord ou encore de l'Ohio. La plupart de ces Américains avaient moins de 30 ans, parfois peu d'argent, mais ils pouvaient trouver à Paris le meilleur enseignement au monde, tandis qu'aux États-Unis nous n'avions pas d'école d'art ni d'architecture et que nos facultés de médecine n'étaient pas à la hauteur.
H. : Savaient-ils ce qui les attendait ?