Dans les pas de Legrain
C'est sans doute l'une des plus extraordinaires aventures de l'archéologie égyptienne, que celle, écrit Jean-Claude Goyon, initiateur et directeur scientifique de l'exposition, qui " apporte à la connaissance de l'Egypte antique des milliers de documents fondamentaux " ; celle qui, par la nature des informations qu'elle livre, " conduit à des révisions parfois totales de l'approche que l'on avait, à l'époque, de la chronologie et de l'histoire de l'Egypte pharaonique ". Et il y a, en effet, matière à s'émouvoir. Lorsque Georges Legrain met au jour la Cachette du temple d'Amon-Ré, à Karnak, le 26 décembre 1904, cela fait déjà près de dix ans qu'il travaille sur le plus prestigieux lieu de culte de l'Egypte, aidé d'une équipe qu'il a lui-méme formée, avec des moyens de fortune et un don certain pour la " bricole ". Sa découverte : un ensemble de 800 statues,