Dès 1844, les Eglises font sécession

Au milieu du XIXe siècle, le Grand Réveil des Eglises protestantes - censé redynamiser la foi des croyants - montre ses limites face à la question de l'esclavage. Malgré les appels à la pacification, les abolitionnistes et leurs opposants se déchirent. Le schisme religieux, inéluctable, précède l'embrasement politique.

Dans le premier tiers du XIXe siècle, les Etats-Unis sont touchés par un formidable mouvement de renouveau religieux protestant : le « second Grand Réveil ». Le premier Réveil eut lieu au XVIIIe siècle et contribua à mobiliser les pionniers de l'Amérique pour la marche vers l'Indépendance. En ce début de XIXe siècle, quatre grands groupes occupent le paysage religieux américain : les presbytériens et leurs proches cousins les congrégationalistes, les épiscopaliens, les méthodistes et les baptistes. Tous prennent part au Réveil Revival of Religion, mais à différents degrés et sous des formes diverses. En fait, les « revivalistes » représentent deux tendances distinctes : les « formalistes », comprenant les presbytériens, les Eglises réformées de langue anglaise et la Low Church épiscopalienne ; les « antiformalistes » ou populistes, organisations évangéliques à prédominance méthodiste et baptiste.

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