Comptes rendus d'audience

Les journaux se passionnent et dépéchent leurs meilleures plumes. Mais bien vite la passion des lecteurs va s'essouffler. Pour près de 70 % des Parisiens, l'accusé mérite la mort.

Le procès du maréchal Pétain est un événement pour une presse militante issue de la Résistance. Les journaux publiés après l'armistice, et qui ne se sont pas sabordés avant le 26 novembre 1942, n'ont plus le droit de paraître. Quelques titres anciens demeurent comme L'Epoque ou Le Figaro , Le Progrès de Lyon ou La Montagne. Pour la nouvelle presse française, ce procès est aussi un test de sa mission civique. Elle ne vise pas l'objectivité. Le ministère de l'Information l'a autorisée à  doubler sa faible pagination : les petits formats passent de deux à quatre pages, les grands formats disposent de deux pages pour le procès et pour toutes les autres informations. Au palais de justice, des places sont réservées aux chroniqueurs judiciaires.

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