Complot au harem de Ramsès III

Une des épouses royales, soutenue par des fonctionnaires de la cour, fomente un coup d'Etat. Mais s'attaquer à  l'héritier des dieux, c'est prendre le risque de s'en attirer les foudres...

Loin du triomphalisme habituel des textes officiels, quelques papyrus nous racontent le complot du harem. Objectif : mettre fin à  la vie de Ramsès III, pour laisser la place à  l'un de ses fils. A la fin du règne, une reine, nommée Tiy dans les textes, complote pour faire de son fils, nommé Pentaour pour la circonstance, le nouveau maître de l'Egypte. Dans cette affaire, la souveraine est secondée par une dizaine de fonctionnaires du harem, de quatre sommeliers royaux, d'un trésorier royal, un capitaine des archers nubiens, un militaire de très haut rang et trois scribes royaux. A l'intérieur du harem, six épouses de Pharaon, des surveillants et des scribes assurent la transmission des messages à  l'extérieur du bâtiment. Outre une révolution de palais, les comploteurs tentent de fomenter un coup d'Etat avec l'aide des archers nubiens. A ce sujet on peut lire dans l'acte d'accusation : " Le grand criminel Beyenemouese, qui fut capitaine des archers de Nubie.

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