Colonies : ni tabou ni repentance

Trois ouvrages apportent un nouvel éclairage sur l'histoire infiniment complexe des relations de la France avec son empire colonial.

Les deux premiers essais concernent les « soldats indigènes », leur place, leur rôle et leur importance dans l'armée française. Hérosde Tunisie, un récit événementiel classique qui retrace plus d'un siècle d'histoire tunisienne et française, commence en 1837, bien avant que la France ait établi son protectorat sur ce pays, et se termine en 1957 quand celui-ci recouvre son indépendance. La Force noire a une autre ambition. Il se présente sous la forme de près d'une centaine de notes brèves, sur les sujets les plus variés : loin de se limiter aux questions militaires, elles traitent aussi bien la genèse du célèbre slogan publicitaire de l'entre-deux-guerres « Y'a bon Banania », que du mythe du barbare guidé par la mère patrie vers le progrès. Ainsi, à travers cette évocation qui justifie pleinement le sous-titre du livre Gloire et infortunes d'une légende coloniale, c'est tout un tableau de l'évolution des mentalités françaises qui nous est offert.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter