Clotilde, la pieuse barbare

Il y a dix ans, la commémoration du baptême de Clovis 496 a donné lieu à moult publications qui n'ont guère ajouté et ont même retranché, au feu impitoyable de la critique des sources, à des connaissances qui semblaient acquises. Grégoire de Tours, qui écrivit son Histoire des Francs en quarante volumes près d'un siècle après la mort de Clovis, est la grande voix de ces temps « barbares » entre décadence romaine et naissance du royaume de France. Clovis y apparaît, beau et éclatant, violent et cruel, rusé ou crédule, mais magnifié par sa conversion au christianisme nicéen. Coup de génie politique ou révélation divine ? Les deux sans doute, sans oublier l'influence de sa femme Clotilde, princesse burgonde élevée dans un monastère après l'assassinat de ses parents par son oncle, et qui obtint de Clovis le baptême de leurs enfants et, plus tard, sa conversion.

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