Chronique ordinaire d'un acte de barbarie
Oradour-sur-Glane est un endroit tranquille, sans histoires. Paisible. On y chasse, on y pêche. Et l'on essaie, au passage, d'oublier la sale guerre qui ravage l'Europe en ce brûlant été 1943. Un an plus tard, le 10 juin pour être précis, le village limousin est purement et simplement rayé de la carte par la division SS Das Reich de l'armée allemande, quatre jours après le débarquement de Normandie. Hommes, femmes et enfants sont systématiquement exécutés. Au total, 642 personnes sont massacrées, sacrifiées sur l'hôtel de la barbarie. Conservée en l'état de ruines, la cité martyre est aujourd'hui un symbole, un lieu de mémoire à visiter. Sans faute. Voici son histoire, et celle de ses habitants.