Christine de Pizan, Pionnière du féminisme

Elle se retrouve veuve, sans ressources et plongée dans les intrigues de la cour. De cette situation pénible, elle tire, grâce à son érudition, une condamnation sans appel de la misogynie.

Un soir de l'année 1404, le puissant Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, reçoit la personne à qui il a confié le soin d'écrire un livre sur son frère, le roi Charles V. Voilà plus de vingt ans qu'est mort ce sage souverain, qui a su relever la France après les premiers désastres de la guerre de Cent Ans. Donner son bon gouvernement en modèle à ceux qui détiennent ou détiendront un jour le pouvoir est d'une importance vitale. Pour cette grave mission, le duc a choisi le meilleur auteur de son temps - une femme ! Christine de Pizan. Lorsqu'elle se met à écrire Le Livre des fais et bonnes meurs du sage roy Charles V, elle est âgée de 40 ans. Italienne de naissance - elle est née à Venise - et française de coeur, elle a à peine 5 ans lorsqu'elle vient vivre à Paris, où son père, Thomas de Pizan, a été appelé comme médecin de Charles V. L'enfance et la jeunesse de Christine se déroulent donc dans l'entourage royal.

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