Chefs-d'oeuvre en partage

La Florence des Médicis ou le Paris du Roi-Soleil sont des foyers culturels brillants qui attirent les artistes. Au-delà  des génies individuels, les mouvements tels que le baroque et le romantisme transcendent les frontières.

Parler d'un art de l'Europe ou méme d'une Europe des arts a-t-il un sens ? Cela supposerait une unité factice, des caractères communs qui n'ont jamais existé que dans l'esprit volontiers simplificateur des historiens. A toutes les époques, les pays ou les cités ont affirmé leurs différences, cultivé leurs particularismes. L'Italie du Moyen Age et de la Renaissance en offre un exemple frappant, avec sa mosaïque de cités-Etats s'observant jalousement tout en échangeant volontiers leurs artistes. Au cours du XIXe siècle et, plus récemment encore, du XXe siècle, l'art a souvent servi de drapeau aux nationalismes rivaux d'une Europe déchirée et plusieurs fois recomposée. Le langage des formes visuelles, comme celui des formes littéraires et musicales, n'a cessé de se nourrir aux traditions locales, à  des sources amoureusement cultivées.

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