CHARLEMAGNE et les carolingiens
Charles Ier est un organisateur né. Il va agrandir son royaume, tenter d'unifier tous les peuples qu'il contrôle, en les christianisant de gré ou de force. Son pouvoir s'étend sur tant de territoires que le mot roi devient trop étroit pour en rendre compte. Le terme "empereur" s'impose en l'an 800, l'année du sacre.
771 L'opportune disparition de Carloman
Pépin le Bref meurt en 768, le 7 octobre. Son embonpoint de bien portant n'était qu'une hydropisie qui l'emporte après qu'il a effectué le partage traditionnel de l'héritage : une partie du royaume pour Carloman, l'autre pour Charles. Et deux capitales : Carloman à Soissons, Charles à Noyon. Ainsi, pensait Pépin, la proximité des deux frères permettra qu'ils se consultent, évitera qu'ils se déchirent. Ils font les deux : ils se consultent et se déchirent. Mais, cela dure finalement peu de temps car, fort opportunément, Carloman meurt en 771. Le moine chargé d'annoncer la nouvelle à Charles le fait en ces termes : « Dieu vous a témoigné d'une faveur spéciale en enlevant de ce monde Carloman... »
Une obsession : les Saxons