C'est Molière qu'on muselle !
Le traité de Paris (1763) a sonné le glas de l'empire colonial français outre-Atlantique et en Inde. Au Canada, les sujets de Louis XV subirent une anglicisation forcée. Malgré tout, aujourd'hui, il reste un tiers de francophones. En dehors du Québec, c'est l'Ontario (anglophone) qui abrite le plus de locuteurs. Et ces derniers ont récemment protesté devant l'annulation de la construction d'une université de langue française à Toronto. Cette décision prise par le Premier ministre de l'Ontario, le populiste Doug Ford, intervient après que des coupes budgétaires ont visé d'autres organismes francophones. Situation préoccupante : dans d'autres provinces anglophones, des partis promettent aussi de diminuer les fonds alloués à la protection de la langue de Molière...